lundi 12 août 2013

Gestion de classe : autorité et discipline

"N'est pas discipliné un individu rendu artificiellement silencieux et immobile comme un paralytique. C'est un individu anéanti, non discipliné.
Nous appelons discipliné un individu qui est maître de lui et qui peut, par conséquent, disposer de lui-même, ou suivre une règle de vie.
Cette discipline active n'est pas facile à obtenir; mais elle tient en elle un principe élevé d'éducation; c'est bien autre chose que la condamnation à l'immobilité" (*)

Voici quelques points que j’ai pu aborder lors de ma formation.
Je remercie encore une fois ma formatrice Joëlle Viller de Grandir et Vivre pour avoir été jusque dans les détails sur ce sujet, toujours aussi préoccupant pour nous les enseignants.

Pour Maria Montessori, l’éducateur n’est pas celui qui a le pouvoir mais celui qui est capable de créer une ambiance d’écoute, de sécurité et de bien-être.

Pour qu’un enfant devienne le disciple d’un référent, il doit avoir envie de le suivre, cela doit venir de son propre gré. L’éducateur doit donc être bienveillant à son égard. C’est la relation harmonieuse qu’a l’enseignant avec l’enfant qui permet à celui-ci de se discipliner.

Principes de base de l’enseignement en classe Montessori :

Ils sont identiques à ceux d'une classe classique :
- Les exigences (ou règles de vie) doivent être posées rapidement et clairement expliquées aux enfants.
- L'éducateur doit être ferme et constant.
- L’enseignant aide l’enfant dans la réparation : il l’accompagne lorsqu’il doit s’excuser après d’un camarade, l’aide à ranger le matériel… (surtout avec les plus petits).

Quelques points fondamentaux dans les classes Montessori :

- L’éducateur ne crie jamais.
- Il soutient l’enfant, il accueille ses pleurs et ne l’abandonne jamais.
- Il ne dit pas « non » mais plutôt « stop, arrête ». Il garde le non pour les situations dangereuses.
- Il reste calme afin de pouvoir canaliser l’enfant.

Le dialogue pour gérer une situation difficile

Il est important de prendre le temps de dire les choses de manière calme. L'idéal étant de mener la discussion en "suivant" les trois phases suivantes :

  • Première phase : je constate une situation.
« Je vois que tu ... » « je constate que … »

  • Deuxième phase : qu’est ce que cela engendre comme sentiment chez moi ?
« Quand tu fais cela, je ressens ça ... j’ai peur que … »
Il faut toujours expliquer pourquoi.

  • Troisième phase : je propose une alternative
« Tu peux faire ça comme ça ? » « Je te demande de venir dès que… »
Ou je demande à l’enfant (pour les plus grands) de trouver lui-même une alternative…

Dans ce genre de dialogue il est important d’utiliser « je », en effet, je constate, je ressens cela et je souhaite que ce soit ainsi …

Que faire face à un enfant qui ne se met pas au travail lors des ateliers autonomes ?

Dans un premier temps (quelques minutes) : rien. L'enfant a le droit de ne pas savoir quelle activité il souhaite travailler. Il faut le laisser vaquer devant le matériel. Comme celui-ci est attractif (une des forces du matériel Montessori) il est fort à parier qu'il finira par en choisir un. 

Si toutefois, il n'arrive pas à se fixer sur un travail, c'est à l'éducateur de lui faire des propositions en parcourant, avec lui, les différentes étagères où sont rangés les matériels (on ne propose, à ce moment, que du matériel déjà présenté).

En classe :

Il est évident qu’une telle pratique de dialogue dans tous les moments de conflits en classe et le fait de ne jamais crier constituent un réel défi pour chaque enseignant. Mais, ce n’est pas si difficile si l’on accepte de prendre du temps. En effet, cela demande de consacrer davantage de temps à chaque enfant, ainsi qu'à soi même pour essayer de comprendre ses propres réactions face à telle ou telle situation.

Dans ma classe :

Les règles de vie :
Elles seront peu nombreuses car mes futurs élèves (de CE1) les connaissent déjà depuis les 4 ans. Voici celles que j'instaurerai dans ma classe :
- Je parle doucement
- Je demande la parole en levant le doigt
- Je range le matériel
- Je range ma chaise lorsque je me lève
- Je me déplace lentement
- Je fais le tour des tapis

Chaque exigence sera affichée en classe, avec un petit dessin l'accompagnant pour mes élèves non lecteurs. J'utiliserai pour cela les visuels obtenus lors de ma formation que j'ai colorisés.




Trois autres exigences relatives au matériel seront expliquées aux enfants (mais ne feront pas l'objet d'une affiche) :
- On ne peut se servir que du matériel qui a déjà été présenté.
- On doit manipuler le matériel avec délicatesse.
- On ne peut détourner le matériel.

Je n'aborderai pas le point de la violence dans les exigences. Je ne veux pas que ce soit écrit ou dessiné, je trouve que cela ne rend pas l'environnement serein. Par contre, je mettrai en place la chaise de réflexion.

La chaise de la réflexion :

C'est un endroit qui a des limites géographiques (cela aide l'enfant à se contenir dans ses moments de violence). L'enfant est invité à s'y assoir afin de réfléchir à son comportement en classe, quand il n'est pas acceptable : violence, cris, course dans la classe...

Ce coin sera à un endroit bien précis dans ma classe (je mettrai des photos à la rentrée) afin que je puisse m'y rendre facilement et rapidement.

Lorsqu'un enfant est sur la chaise de réflexion, il faut lui laisser du temps pour se poser. Après quelques minutes, il est important d'aller le voir pour lui demander s'il a choisi de ne plus taper, de ne plus crier... si non, il reste sur la chaise.
Il faut être ferme sur ce point.

Bavardages :

Notre gros point noir, en école classique, c'est le bavardage des élèves. Mais, si l'on observe un peu plus les élèves en classe on s'aperçoit que la plupart du temps les bavardages sont dus à un manque de l'enseignant (bien souvent à cause de notre manque de temps!) : l'enfant a fini son travail et ne sait pas quoi faire, il n'a pas compris la consigne, il a quelque chose à dire tout de suite et ne peut plus se concentrer car cette pensée prend toute son énergie...

Je suis fermement convaincue que le travail en atelier autonomes peut palier à tous ces manques : en effet, si le matériel est toujours à disposition de l'enfant, celui-ci a toujours du travail à faire, il n'a donc pas le temps de bavarder. Comme le matériel est présenté à l'enfant juste quand il est capable de le comprendre et de l'utiliser, il n'est jamais en situation d'échec et d'incompréhension. Si toutefois l'enfant montre des difficultés dans la réalisation du travail, l'enseignant peut refaire une présentation individuelle lors des ateliers, ce qui permet à l'enfant de mobiliser toute sa pensée et son corps (bien plus qu'en atelier à plusieurs enfants).
Enfin, pour ce qui est des besoins de parler à un camarade, je proposerai, comme je l'avais déjà mentionné dans ce billet , le tapis de la discussion.

"C'est là le point de départ nécessaire pour la discipline : c'est aussi le moment le plus fatiguant pour la maîtresse. La première notion que doit acquérir les enfants pour que la discipline soit active, c'est la notion du bien et du mal ; et le devoir de l'éducatrice d'empêcher l'enfant de confondre le bien avec l'immobilité et le mal avec l'activité [...].
Notre but est de discipliner l'activité, non pas d'immobiliser l'enfant et de le rendre passif." (*)

Systèmes de gestion du comportement :

"[...] j'avais cru, moi aussi que, pour obtenir de l'enfant un effort de travail et de sagesse, il était nécessaire d'encourager ses sentiments les plus bas : la gourmandise, la vanité, l'amour-propre, au moyen d'un récompense extérieure. Je fus donc stupéfaite en constatant que l'enfant à qui il est permeis de s'élever perd ses bas instincts." (*)
Comme bien des enseignants, j'avais, les années précédentes, des systèmes dits de gestion du comportement : avec des sanctions et des récompenses. Je n'en aurai plus dans la mesure où les élèves devraient rentrer dans une dynamique de travail autonome (donc leurs récompenses seront leurs propres réussites et leur sanction sera de ne plus pouvoir travailler, ou dans les cas extrêmes d'aller sur la chaise de réflexion).

Et en dehors de la classe ?

"On peut donc ordonner les enfants en les installant à leur place, et on peut leur en faire comprendre la signification de façon à leur faire assimiler un principe d'ordre collectif [...]" (*)

Quand nous sortirons de la classe, je procèderai comme je l'ai toujours fait : les enfants doivent être correctement rangés et dans le calme. Je n'exige pas le silence mais je veux que les enfants parlent doucement pour ne pas déranger les collègues, je n'exige pas d'eux d'être de petits robots mais ils doivent rester en rang par deux pour permettre les croisements dans les couloirs (je suis dans une grosse école).


Si vous avez d'autres suggestions sur ce sujet, n'hésitez pas à m'en faire part car c'est bien là le centre de mes préoccupations d'enseignante!


(*) Pédagogie scientifique -Tome 1 - Maria Montessori

21 commentaires:

  1. Encore un article passionnant....et tout à fait dans la direction que je veux prendre !!! Je pense que je vais t'emprunter tes affiches pour remplacer les miennes qui ne sont pas en accord avec M.M.
    Encore merci .... et maintenant que tu es dans mon bloglovin, je suis certaine de ne plus rater aucun de tes articles ;-)

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    1. Malheureusement, tu ne peux utiliser ces images car elles ne sont pas libres de droit (je les ai achetées lors de ma formation)... Mais tu peux peut-être t'en inspirer pour trouver des visuels proches?

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  2. Ah ben tant pis ! Je vais me les fabriquer... T'inquiète pas ;-)

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  3. Un véritable travail sur soi-même pour entrer dans une dynamique de communication non violente... Je te souhaite sincèrement que les enfants s'imprègnent de cette ambiance et se soustraient à l'agressivité souvent coutumière en milieu scolaire traditionnel (de la part des autres enfants, des enseignants, des parents...).

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    1. Pour être sincère, je pense que cela va être difficile...trop de violence partout (qui plus est je suis en ZEP) mais justement, je me dis que mon challenge c'est d'essayer de faire un endroit de bonheur pour tous ces enfants qui en ont tant besoin! :)

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  4. C'est chouette! J'aspire à cela aussi dans ma pratique: le tout c'est d'être suffisamment reposée et d'avoir assez d'énergie pour tenir sur l'année, comme un marathon... Tout est une question d'équilibre, pas toujours simple dans ce métier... Prends soin de toi, bonne nuit.

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  5. Que ça fait du bien de lire tout cela … Tout semble évident mais si difficile à mettre en pratique dans nos classes. Combien de fois l’année dernière, j’ai pris le temps de gérer les excès de comportement d’un élève qui souffrait (des problèmes à la maison). Je sentais que cela lui faisait du bien de pouvoir discuter … mais pendant ce temps, les 24 autres en profitaient pour mettre le bazar.
    J’espère qu’avec les ateliers montessori et le matériel en libre accès, les élèves sauront « s’occuper » seul et se détacher de notre présence … ainsi, nous serons plus disponibles pour les élèves en ayant besoin !

    Je partage la remarque de Piouch sur notre capital "énergie" qui est super important ...

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    1. De mon côté, j'ai encore l'avantage d'être à mi-temps et en plus mes jours sont le lundi et le jeudi. Du coup, j'aurai la possibilité d'être, à priori, toujours reposée. C'est aussi pour cela que je me lance cette année, car je sais qu'au départ c'est très difficile (j'ai fait l'expérience avec mes oisillonns chez moi)...les enfants qui ne sont pas habitués à cette pédagogie sont peu voire pas autonomes et avec l'excitation du début (du libre choix, de la circulation dans la classe), je pense que nous reviendrons bien fatiguées les premiers soirs!

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  6. Merci pour ces articles si intéressants !
    Je suivrai avec plaisir vos prochains articles !

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  7. Bonjour,

    Je suis tombée sur tes articles (passionnants d'ailleurs) en cherchant quelques pistes de réflexion sur internet car j'ai besoin d'aide.
    En effet, mon petit garçon vient d'intégrer une école Montessori et ça se passe mal... il pleure beaucoup et hier il m'a dit qu'il avait eu peur car son éducateur avait crié sur des enfants...
    J'étais très surprise car au cours de mes lectures sur Maria Montessori j'avais intégré le fait que la bienveillance et la communication non violente allaient de paire avec la pédagogie...
    En vous lisant j'ai vu que vous aviez dit "un éducateur ne crie jamais".

    Que dois-je faire?
    Je suis un peu perdue?

    Merci d'avance pour votre aide et votre avis!

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    1. Amia,

      Je suis bien désolée de lire que cet éducateur ne respecte pas les principes de base de cette pédagogie. Mais il est vrai que chaque éducateur est différent, a un seuil de tolérance au bruit, au mouvement, aux dissipations différent...il faut croire que celui de votre école à un seuil assez bas.

      Normalement (enfin, en tout cas de ce que j'ai pu apprendre lors de mes lectures et lors de ma formation) un éducateur Montessori ne crie pas car il est le référent des enfants à qui il demande, en retour, beaucoup de calme...

      Après, j'ai pu constater en lisant différents témoignages que toutes les écoles Montessori ne sont aussi respectueuses des principes Montessoriens...

      Toutefois, cette situation ayant bien marqué votre petit garçon je vous conseille vivement d'aller voir cet éducateur. Le meilleur moyen dans ce genre de situation est de parler avec l'enseignant. En effet, on peut imaginer que cet enseignant débute dans le métier, et qu'il s'est retrouvé dans une situation d'affect : le genre de situation ou c'est tout votre corps qui hurle de peur (un enfant qui manque de se couper ou de se faire très mal...). Même si un éducateur se doit de rester calme il se peut qu'il ait été débordé par ses émotions...cela arrive à tous les enseignants, à tous les parents.

      En espérant vous avoir un petit peu aidée...

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  8. Bonjour,

    Je suis PE et j'ai du mal à gerer certaines situations difficile en classe.
    Notamment quand un élève ne souhaite pas travailler pendant la matinée et commence à enquiquiner les autres élèves.
    J'essaie de lui proposer des alternatives mais il ne veut rien faire .

    La seule chose qui a fonctionné c'est le systeme de gestion de comportement ou tu montes et tu descends. Ca m'évitez de lui faire une remarque devant tout le monde, je descendais juste d'un point et allait le voir en lui disant respecte les règles et tu remonteras.
    Je trouvais ce système pas mal mais j'ai lu thomas Gordon sur éduquer sans punir et j'aimerais vraiment autodiscipliner les élèves mais le truc c'est comment et combien ca prend ?

    La j'ai bien appris tes phrases, j'ajoute à la partie 3 deux alternatives dont la premiere que je souhaiterai que l'éleve fasse.

    Est ce que ton système a déja fonctionné dans des milieux difficiles à gérer ? (segpa, zep dure,...)

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    1. Je pense que l'auto-discipline prend bien une période. Tout cela est très nouveau pour les élèves...c'est pour cela que les classes Montessori sont des cours triples : chaque année 2/3 des élèves connaissent déjà le système et se mettent spontanément au travail en début d'année, ce qui laisse plus de temps aux enseignants pour bien se concentrer sur les nouveaux élèves.

      Cette année je teste donc je n'ai pas de recul, mais je ne manquerai pas de faire des bilans en cours d'année.

      Je pense que ce système est appliqué dans l'école maternelle de Gennevillier (en ZEP) dont on entend parlé partout en ce moment! En effet, elle applique totalement la pédagogie Montessori qui va de pair avec l'éducation non violente et l'écoute active des enfants.

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    2. Je suivrai avec attention tes articles sur la gestion de classe.

      Je me trouve sans trop de réponse face aux problèmes de comportements des élèves.
      Punir ca ne sert a rien, tu punis l'élève de récréation ce n'est pas pour autant qu'il va se calmer ou arrêter de taper un camarade.

      Sanctionner c'est déja mieux mais ca devient épuisant. J'essaie de beaucoup parler avec les élèves qui doivent apprendre à mieux se comporter en classe mais les résultats sont difficiles a venir.

      Après je cherche des études pour trouver quel système est le plus efficace en terme de bien être de l'eleve et de l'enseignant. Au niveau de la pédagogie, il y a un gros avantage pour la pédagogie explicite dans de nombreuses recherches.
      En ce qui concerne Montessori c'est aussi beaucoup de cadre avec un aménagement clair et une grande autonomie des élèves.
      L'objectif de mon métier c'est de guider les élèves vers la réussite.

      As tu des conseils ou des systèmes à me proposer ?

      Que penses tu du systeme de gestion des comportements de mélimélune ?

      je pose beaucoup de questions car pour moi si l'ambiance de classe n'est pas bonne le travail n'est pas efficace. L'élève s'épuise et l'enseignant s'énerve.

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    3. Pour les systèmes de comportement, il y en a plein! Il faut que tu choisisses celui qui te correspond le mieux : sanctions ou sanctions/récompenses.......ou rien!

      Je trouve qu'on perd énormément de temps avec ces systèmes et l'année dernière ils n'ont en rien amélioré les comportements. Du coup, cette année je ne prévoir rien du tout car cela m'évitera de perdre du temps pour rien!

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  9. J'apprécie énormément ta phrase " on perd énormément de temps avec ces systèmes et l'année dernière ils n'ont en rien amélioré les comportements".

    Maintenant ma question est comment amélioré les comportements ?

    Elle est pour moi la plus interessante mais aussi la plus complexe.

    J'essaie d'utiliser la communication non violente, faire de la pédagogie positive en disant haut et fort les réussites mais pour moi tout n'est pas encore assez clair.
    Je pense que même nos actions minimes à l'échelle de la vie d'un être humain à des importances. J'ai eu des gamins que j'ai vu changé trop lentement mais changé en étant avec eux proche et guidant.

    Avoir une classe avec des élèves autonomes et qui savent ce qui doivent faire en rentrant dans la classe et pourquoi je trouve ca trés bien . Pour y arriver je dois encore apprendre énormément et je crois que je n'arriverai jamais a arreter d'apprendre.

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    1. Je pense qu'effectivement c'est un métier ou l'on se doit de remettre en cause sans arrêt ce que l'on fait car les enfants autant que les programmes changent au cours des années.

      J'ai beaucoup réfléchi à ta question et je suis fermement convaincue que c'est le travail qui pourrait aider le plus les enfants ! s'ils sont motivés pour travailler ils seront plus calmes et attentifs. Du coup, je m'efforce de trouver tous les moyens qui pourraient donner plus envie aux enfants de travailler : l'ambiance de classe (entre élèves et avec moi) et le côté esthétique sont des points cruciaux (mais non suffisants)...

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  10. Bonjour, je voulais savoir si vos images "règles de classe" (les dessins où on voit un enfant ranger, se déplacer en évitant les tapis, etc...) qu'apparemment on vous a fourni en formation, sont accessibles.
    Par avance merci de votre réponse et félicitations pour votre blog.
    Cordialement,
    Chloé

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  11. Bonjour,
    Ces documents ne sont accessibles qu'en faisant la formation avec l'association Grandir et Vivre.
    Peut-être d'autres sont-ils disponibles sur le net?

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  12. J'ai trouvé la lecture de cet article très intéressant. Merci pour tous ces conseils ponctués de citations.

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